Star du windsurf au féminin, la Néo-Calédonienne Sarah Hauser s’était prêtée au jeu de l’interview avec moi, pour un numéro de Wind Magazine paru en juillet 2023. Vice-championne du monde de vagues cette même année, ayant dompté la plus haute vague du monde en windsurf, Sarah Hauser est qui plus est humainement formidable. J’avais donc pris beaucoup de plaisir à recueillir ses confidences pour Wind Magazine. C’était une superbe opportunité pour moi, en tant que journaliste de sports de glisse et sports extrêmes, de démontrer mon savoir-faire.
A la clé, un article de 17 000 signes et 3 150 mots (5 pages Word), soit l’un de mes plus gros jamais réalisés pour Wind Magazine !
Voici la retranscription, ci-dessous, de cette longue interview…
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Sarah Hauser, un rêve devenu réalité
Victorieuse du Fiji Surf Pro 2023 en juin dernier, la Néo-Calédonienne Sarah Hauser a fait de sa vie un rêve, et de son rêve une réalité, pour paraphraser Antoine de de Saint-Exupéry. La windsurfeuse a eu le cran de quitter son Caillou paradisiaque, pour voler de ses propres ailes du côté d’Hawaii. Sarah Hauser s’est confiée durant près d’une heure en interview à Wind Magazine !
Bio express
Numéro de voile : NC-6
– Taille, date et lieu de naissance : 1m60, 18 mai 1989 (34 ans) à Nouméa, Nouvelle-Calédonie.
– Première fois sur une planche : Mon premier stage à l’ACPV date de mes 12-13 ans, c’est là que je me suis mise au funboard.
– Première vague surfée : A 15 ans, à Ténia.
– Première compète : A 17 ans, en Australie, lors de la Lancelin Classic.
– Premier Jaws : à 23 ans.
– Sarah, tu as grandi en Nouvelle-Calédonie. A quoi ressemblait ta vie là-bas ?
C’était vraiment une vie de rêve, quelle chance d’être née sur une île tropicale, avec un père passionné de plongée sous-marine, d’apnée, de planche à voile… On passait tous nos week-ends et toutes nos vacances scolaires à aller sur des îlots, à aller pêcher, à jouer dans l’océan. Mon père faisait déjà du funboard, il participait d’ailleurs aux PWA de slalom qui avaient lieu en Calédonie. J’étais toute petite, je me rappelle que je ne comprenais pas trop quand il me disait : « j’ai gagné la finale des perdants » (sourire). Cette vie m’a permis de développer une relation avec la nature dès mon plus jeune âge, et de développer surtout un confort lorsque je suis dans l’eau. Nous faisions beaucoup de chasse sous-marine, d’apnée, on allait dans l’océan quelles que soient les conditions. Nous apprenions donc à être à l’aise avec tout ce que l’on y voyait et ressentait. Je pense que c’est en grande partie pour ça que j’arrive à m’adapter à des conditions parfois extrêmes en planche à voile. Dès que je me mets dans l’eau, cela me ramène à ces souvenirs d’enfance…
- Comment s’est faite cette transition vers le windsurf ?
J’étais bonne élève à l’école, je faisais du piano, d’autres activités et j’avais donc du mal à faire du windsurf une grosse priorité. Mais quand j’ai découvert les vagues, j’ai vraiment eu un déclic !
J’ai vraiment commencé à dire : « c’est ça qui compte le plus pour moi, c’est ça que je veux faire. » A 15-16 ans, quand je me suis mise à la vague, j’avais d’ailleurs envie de montrer que j’avais un peu de potentiel. Pierre-Yves Leroux, ancien coach de Colin Sifferlen qui était un bon copain, voulait un peu m’aider à me lancer dans la compète. Très jeune, j’ai donc eu cette envie, mais mes parents n’étaient pas trop pour, ils ne voulaient pas trop soutenir ce chemin-là…
Ils m’ont dit : « deviens indépendante financièrement et tu feras ce que tu veux après ». J’ai donc fait des études, Maths sup Maths spé en Calédonie. C’était un peu la torture (sourire), tu es dans le plus bel endroit du monde et tu ne fais que bosser ! Après ça, je suis allée en école d’ingénieur en France, à Grenoble. Quand je l’ai terminée, j’avais toujours ce rêve de faire une carrière d’athlète. En cinq ans de prépa et d’école d’ingé, tu ne fais pourtant pas beaucoup de sport !
J’étais un peu perdue à ce moment-là, je me suis retrouvée à aller à Maui, un peu en vacances, pour un mois en 2012. Il se trouve qu’il y avait l’Aloha Classic. J’ai participé et j’ai fait un résultat plutôt correct !
– Dirais-tu que ce voyage a changé ta vie ?
Ce trip a vraiment changé ma vie, oui ! C’était marrant car j’ai terminé cinquième à l’Aloha Classic alors que je n’avais jamais navigué sur une droite, et que je découvrais le spot d’Hookipa. Kai Katchadourian de Simmer m’avait tout de suite un peu repérée, et m’a parlé de m’aider avec des voiles. Je n’avais en effet pas du tout de sponsors à l’époque ! Il y a également eu une session à Hookipa avec des vagues très grosses. Je me rappelle que je passais du temps avec les Guadeloupéens, Titoun (Antoine Martin) et Camille (Juban) et ils m’ont motivée à aller à l’eau alors qu’il n’y avait personne d’autre. C’était énorme, nous n’étions que huit à naviguer, avec notamment Kevin Pritchard, Polakow… les grosses têtes ! Cette session dans du très gros a aidé à « seal the deal », comme ils disent là-bas, pour Kai et Simmer. Tout s’est fait naturellement, je n’étais pas en mode : « il faut que je prouve quelque chose », je suivais un peu le flow… Par contre, j’ai halluciné de la facilité à naviguer dans les vagues et à enchaîner les sessions à Maui ! En Calédonie, il faut presque une heure de voiture et presque une heure de bateau avant de te retrouver sur une vague…
C’était un trip plein de découvertes, petit à petit je me suis dit : « il y a vraiment l’univers qui me parle, qui me fait des signes car il y a un peu trop de choses qui se passent bien… » Il se trouve que pendant que j’étais à Maui, j’avais fait un entretien pour un job en Calédonie, normalement un job de rêve. On me proposait trois mois en CDD qui pouvaient déboucher sur un CDI, mais j’ai dit tout de suite aux recruteurs que je ne briguerais pas le CDI. J’avais envie de partir faire une saison de compétition sur l’AWT (American Windsurfing Tour), ce que j’ai réussi à réaliser.
– Lorsque tu décides de t’installer pour de bon à Maui, la décision est-elle facile à prendre ?
Le cheminement a été d’autant plus facile que la vie m’a fait un beau cadeau. Alors que cette voie se présentait à moi, j’ai aussi rencontré mon mari Casey Hauser. On est tombés amoureux très vite, il faisait lui aussi les compétitions de l’AWT. On avait envie de suivre le même chemin, on avait la même passion et nous avions envie d’être à l’eau tout le temps ! Casey passait déjà quasiment 6 mois par an à Maui, c’était donc la chose la plus logique que je m’installe là-bas. Si je devais passer beaucoup de temps aux Etats-Unis, ce devait être à Maui. J’ai vraiment eu le coup de cœur, et venant d’une île cela me rappelait un peu mon chez moi. Petit à petit il y a eu les étapes à suivre de l’immigration, de green card qui t’obligent à rester, les compètes… Les choses se sont enchaînées comme cela, sans que je me dise : « je quitte ma Calédonie ». J’y étais vraiment attachée, ce n’est que quelques années plus tard que j’ai réalisé que j’avais quitté mes racines. Parfois cela me fait de la peine, car je n’ai pas toujours le temps de rentrer aussi souvent que je le souhaiterais. Mais je ne vais me plaindre non plus, Maui c’est très très bien !
– A cette période, tu décides de te lancer dans une carrière de windsurfeuse professionnelle. A quoi ressemblait alors ton quotidien d’athlète, il y a 10 ans ?
Lorsque je suis rentrée de mon tout premier trip à Maui, j’avais mis sur les papiers de l’immigration : « professional windsurfer. » Le gars de l’immigration m’a regardé en me disant : « c’est un job, ça ? » (sourire). J’avais vraiment l’intention, l’objectif qui était fixé. Au début, cela n’a pas été facile, tu ne deviens pas tout de suite un pro qui gagne sa vie ! J’avais du matos gratuit, j’avais trouvé quelques soutiens financiers auprès d’Aircalin, la compagnie aérienne calédonienne et d’un shop local en Calédonie…
Comme je me suis détachée petit à petit de la Calédonie, et qu’aux Etats-Unis je ne connaissais personne, c’était un peu difficile. Surtout à Maui, où tu as une flopée de surfeurs pros avec une audience beaucoup plus importante… J’ai donc dû choper des jobs que je faisais en parallèle. Au début, je travaillais à mi-temps en tant que programmeuse. En 2015, je me suis mise à donner des cours de fitness et de yoga dans les grands hôtels du sud de Maui, à Wailea, et je prenais en parallèle des cours à Haiku. Je me suis formée, j’ai passé une certification en 2019 et je suis aujourd’hui personal trainer, notamment pour plusieurs riders du Tour !
J’ai un petit groupe de windsurfeurs pros à Maui, avec Marcilio Browne, Ricardo Campello, Robby Swift, Morgan Noireaux etc. Je n’en reviens toujours pas que j’entraîne ces mecs-là, qui étaient des idoles il y a quelques années, j’osais à peine leur parler. Je leur concocte des entraînements, je leur donne des conseils sur leur corps, sur la récupération après les sessions. Ils sont beaucoup plus accessibles qu’on ne le croit, ce sont un peu les Maui boys… et moi !
J’ai également créé nc6training.com, avec des programmes en ligne, dont un programme de prépa physique générale dénommé « Ocean Monkey Jedi » (sourire) !
Mais à l’époque c’était chaud, je faisais un peu tout ce que je pouvais trouver… Au final, ce qui a permis à ma situation de s’améliorer, c’est le tournage du documentaire « Girl on Wave » (2017), avec Steven Esparza. Cela a été une rencontre très importante dans ma vie, un espèce de gros coup de chance et une superbe collaboration avec quelqu’un qui ne venait pas du milieu de la glisse. Le CEO d’une grosse boîte de tech l’a vu et a décidé de me sponsoriser. C’est là où j’ai eu mon premier vrai soutien financier, et c’est avec ce genre de revenu que je vis depuis bientôt 6 ans.
– Que penses-tu de la place qu’occupent les filles dans le milieu de la glisse ?
Je pense que dans le milieu de la glisse en général, si on inclut le surf etc, il y a eu une évolution. Le mouvement un peu féministe est passé par là, maintenant les gens y pensent à deux fois avant de dire : « on va utiliser les filles pour des photos en maillot de bain », ou pour du freeride sur eau plate, ou envoyer les femmes dans des heats dans des conditions pourries. On sent maintenant que les gens savent que ça ne va pas être bien perçu, s’ils font ça. Cela reste toutefois encore vraiment difficile pour les rideuses… Dans le windsurf, une grande partie des filles est obligée d’avoir un job à côté, même si la situation n’est pas non plus évidente pour les mecs. Mais dans l’industrie du windsurf, il faut tout de même toujours forcer la porte pour rappeler que l’on est là. Nous aussi, on peut faire de belles choses si l’on nous en donne l’opportunité. A Cloudbreak, beaucoup de personnes m’ont dit que j’avais très bien navigué, mais c’est aussi car on nous a donné de très bonnes conditions.
Souvent, on martèle qu’il faut qu’il y ait plus de windsurfeuses femmes, plus de représentation. Mais ce qui est important aussi, ce sont les rôles dans les métiers dont on ne parle pas trop. Imagine une femme rédactrice en chef d’un magazine de windsurf… A Cloudbreak, on avait une femme head judge (Angela Cochran), alors que cela a toujours été Duncan (Coombs) d’habitude, un homme. Imagine une femme qui soit team manager d’une marque de windsurf ! C’est ça qui peut faire aussi changer les choses plus vite, que les métiers soient pris par des femmes passionnées de windsurf.
– Est ce que tu aimerais emprunter à un garçon un truc en navigation ?
J’ai toujours dit que j’aimais bien le style de Camille Juban, même si c’est viser vachement haut ! Je ne sais pas si c’est parce qu’il est également un rider un peu plus petit… Je me dis peut-être : « si lui peut faire ça, c’est que ce n’est pas uniquement une question de grosse puissance et de taille ».
Je trouve que Camille a un superbe style, il ride à la fois comme un surfeur et envoie des aérials qui montent à une hauteur de fou… Ce serait un rêve d’approcher un tout petit peu ce style-là !
– Tu t’es rapidement mise à surfer des grosses vagues. Qu’est ce qui t’as donnée envie de te lancer dans le big wave riding ?
Les vagues dans lesquelles j’ai appris à faire du windsurf étaient des grosses vagues, il y avait taille de mât lors de ma toute première session à Ténia en Nouvelle-Calédonie. On n’allait pas au récif pour des petites conditions, car on ne savait pas si cela allait marcher. On naviguait donc dans du solide, grosse taille de mât voire plus ! Dès le début, le waveriding a été associé pour moi à cette notion d’interdiction du droit à l’erreur. Si tu tombes, tu te fais bien « washer » et tu as le matos bien détruit… J’aimais bien cet aspect un peu extrême, tu avais l’adrénaline, c’était vraiment l’aventure !
Lors de mon 2e trip à Maui, j’ai vécu ma première session à Jaws, qui est presque un miracle de la nature ! Autant d’eau qui puisse former une vague, tu n’en reviens pas quand tu vois ça. Essayer d’aller te placer là-dedans et d’avoir un beau ride, cela paraissait être un énorme challenge.
– Tu es entrée au Guinness Book des Records 2020 pour la plus grosse vague jamais ridée par une windsurfeuse, fin décembre 2019 à Jaws (36 pieds, 10,97m). Quel impact cette performance a-t-elle eu sur ta carrière?
Cela n’a pas été top car il y a eu le Covid juste après ! J’ai perdu un sponsor important en 2020, mais j’en ai retrouvé un presque un an plus tard. Je pense que le Guinness m’a aidée, car ce sponsor n’était pas dans l’industrie du surf ou du windsurf. Quand tu dis à quelqu’un : « j’ai un Guinness World Record », ça lui parle tout de suite ! Je voulais qu’il y ait une histoire inscrite pour le big wave riding féminin, et avoir un outil pour me permettre de trouver des sponsors plus facilement.
– Tu as remporté à trois reprises le circuit IWT, avec également une deuxième place lors de l’Aloha Classic 2022. Qu’est ce qui te plaît le plus dans ce circuit ?
Les destinations où l’on va, les vagues ! Quand j’ai commencé à y participer, j’avais fait l’Aloha Classic, qui était alors une AWT en 2012. Venant de Calédonie, le saut était petit jusqu’à Hawaii, puis il y avait un autre petit saut jusqu’à la Californie. Cela paraissait tout proche, faisable géographiquement, alors que les Canaries, l’Europe… me donnaient l’impression de devoir aller dans un autre monde. Avec des conditions, qui plus est, qui ne m’attiraient pas plus que ça.
Le Mexique à Baja, les vagues du Pérou… ce sont des spots où tu rêves d’aller faire un surf trip !
Venant des vagues du récif de Ténia, où l’on priorise énormément le surf – tu n’y fais pas des backloops ou des forward !- c’était vraiment la suite logique.
- A quoi attribues-tu ton superbe succès sur le Fiji Surf Pro 2023, à Cloudbreak ?
C’était un endroit qui me rappelait énormément Ténia et la Calédonie. J’ai été hypnotisée, cela m’a ramenée dans une zone de confort où je me suis sentie bien. Comme je traverse une année compliquée et que j’avais vraiment besoin d’un break, le fait de monter dans un bateau et d’être entourée de beaux paysages m’a fait un effet très bénéfique. Je me suis sentie dans l’apaisement, dans la recherche de belles sensations, plutôt que dans la quête absolue de la victoire et des points pour l’overall. C’était un bon état d’esprit pour une performance…
-Tu es sponsorisée par Quatro, pour les planches et Goya Windsurfing, pour les voiles. Comment se sont noués ces partenariats, et qu’est-ce qu’ils représentent à tes yeux ?
Ils m’ont accueillie à bras ouverts, c’était super d’arriver dans un team et de me sentir respectée. Je n’étais pas seulement une fille dans le team, mais une bonne windsurfeuse qui représente le ride que ces marques veulent mettre en avant. J’ai eu envie de bosser aussi avec eux après le Covid, car j’en avais vraiment marre de cet isolement que l’on a vécu, à communiquer à distance avec les gens. J’avais pourtant une très bonne relation avec Fabien Vollenweider de Tabou, qui a été d’un soutien immense durant les neuf premières années de ma carrière. J’avais envie de travailler avec quelqu’un qui était sur place, avec qui je pouvais discuter tous les jours si j’en avais l’envie et naviguer ensemble. Je peux également voir Keith Teboul et parler de shape, on peut dessiner une planche et elle peut être construite à Maui, dans la factory de Haiku. Je peux aussi participer aux photoshoots, bref tu as vraiment l’impression de faire partie d’une belle équipe.
– Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Que je puisse garder mes sponsors, ou que nc6training soit un grand succès, pour que je puisse continuer à mettre le windsurf en priorité dans ma vie et à m’entraîner autant que je veux !
Je vais continuer à faire des compètes, mais ce qui m’attire aussi ce sont les trips liés aux grosses vagues. J’étais ainsi déjà allée à Cloudbreak en 2019 avec Camille Juban, nous avions réalisé un voyage d’une semaine. Ce serait un rêve de faire ce qu’a fait Jason Polakow quand il a arrêté ses compétitions, et de tourner des vidéos sur des beaux spots… C’est une industrie qui aime l’image, et en compète tu n’en as pas toujours autant que tu voudrais. Aller créer mon image sur des spots de rêve, cela serait donc une belle opportunité…
– As-tu un conseil à donner aux jeunes filles qui rêveraient de devenir windsurfeuse pro ?
Je ne prétends pas avoir la clé du truc, mais pour réussir à en vivre et faire une carrière, il faut vraiment être créatif. Il ne faut pas s’obstiner à ce que ce soient les marques de windsurf qui fassent vivre ce rêve-là. Il faut rechercher des solutions ailleurs et utiliser tous les talents que l’on a. Je me suis pour ma part découvert une passion pour le fitness, si je perds mon sponsor demain c’est ça qui va me permettre de continuer. Il faut trouver une feinte, Coco (Coraline Foveau) a par exemple trouvé un job qui lui permet de participer aux compètes. Si tu as d’autres atouts et passions en dehors de la planche à voile, il faut les développer et créer un système où tu peux donner priorité au windsurf, tout en ayant un moyen de gagner ta vie en parallèle. L’essentiel, c’est d’être sur l’eau !
Crédit photo de Une : Fish Bowl Diaries
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