Portrait de Richard Permin, as du ski freeride (L’Equipe.fr)

Par l’intermédiaire de l’agence Wheesper, j’ai réalisé en 2016 six portraits de stars du sport, publiés par la suite sur L’Equipe.fr. Une collaboration prestigieuse, dans le cadre d’un partenariat avec Oakley. Cela m’avait ainsi permis de rédiger de beaux articles sur Julien Absalon, Mirabelle Thovex, Vincent Luis, JB Peytavit, Tomas Lemoine et Richard Permin.
Et puisqu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, voici le portrait que j’avais consacré à Richard Permin à cette époque !

Richard Permin, connecté avec la montagne

Aller défier de grosses barres rocheuses en pleine montagne, pour le simple plaisir de se sentir vivant. C’est la philosophie de Richard Permin, passionné plutôt que casse-cou, réfléchi plutôt que complètement fou. Son credo, c’est le freeride backcountry, ou comment dévaler des pentes enneigées à pleine vitesse. A 31 ans, Richard Permin est addict à l’adrénaline, sans pousser jusqu’à l’overdose de sensations. Liberté, liberté, liberté, telle pourrait être la devise de ce skieur de génie. Un homme sans peur ? Au royaume des avalanches, l’humilité est au contraire son meilleur atout. « Quand je fais des grosses lignes en Alaska ou en Europe, où l’on pousse la performance, j’ai toujours une petite boule au ventre. Cette peur te permet de rester en sécurité, alors que généralement tu as tendance à te blesser quand tu es trop sûr de toi, que tu as l’impression que c’est facile. » La montagne est bonne maîtresse et ne se laisse pas dompter facilement. Cela tombe bien, Richard Permin n’aime pas être en cage.

Initié très tôt au ski grâce à son beau-père, le Français a d’abord goûté au freestyle avant de bifurquer à 22 ans vers le freeride. Du hors-piste mais pas de sortie de route. Richard Permin ne s’égare pas, il se trouve. « Il n’y a pas vraiment de barrières en montagne, le seul truc qui peut te bloquer, c’est ton imagination ou la peur », affirme Richard Permin.Plus de limites, rien que de la passion. Plus de craintes, juste de l’émotion. Sa troisième place lors du Red Bull Linetcatcher 2009 le fait entrer dans la cour des grands, lui qui n’a jamais rêvé petit.

Mais en montagne, le hasard n’existe pas. Seul compte le travail, et l’élève Permin est du genre studieux. « Le freeride est un sport qui demande beaucoup de maturité et d’expérience. Il faut prendre le temps d’avoir une bonne lecture de la montagne, sans griller les étapes », analyse t-il.

Hélas, l’année 2016 sera fourbe avec Richard Permin, qui doit composer avec une longue convalescence après s’être cassé les deux talons sur une mauvaise réception. Sa première grosse blessure, mais pas de déprime pour autant. Lui qui rêve de faire un énième voyage en Alaska, et qui multiplie les projets vidéo, va bientôt reprendre les entraînements et la préparation physique. Touché, mais pas coulé. Pour  l’aider  à revenir au top niveau, il pourra également compter sur ses masques de ski Oakley ! « Les gens d’Oakley m’ont suivi quasiment toute ma carrière, cela fait 10 ans que je suis chez eux, qu’ils me sponsorisent. C’est vraiment une grande famille ! »

Richard Permin est ainsi l’une des égéries du modèle PRIZM™, spécialement développé pour les sportifs. En ski freeride, distinguer des obstacles tels que trous et cailloux est forcément très important, au vu de la vitesse que peuvent atteindre les riders sur les faces enneigées. « Le verre Oakley est d’une qualité supérieure à tout ce qui est produit dans l’industrie. Cela apporte beaucoup en terme de contrastes dans le mauvais temps. Quand tu es dans le brouillard, avec un jour blanc et un peu de neige, tu ne vois pas à deux mètres devant toi, tu ne vois pas les trous… Cette meilleure définition permet de skier vraiment à fond même dans des conditions difficiles », explique Richard Permin. Grâce à Oakley, le freerider peut donc filer sans retenue vers son rêve d’Alaska….

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