Lorsque j’ai un call ou une interview avec un acteur des sports de glisse, on me demande souvent si je suis pratiquant.
J’ai longtemps eu peur de délivrer la vraie réponse, de peur de perdre toute ma légitimité et ma crédibilité de journaliste.
Je trouvais des subterfuges tels que « j’ai un tout petit niveau », « je n’en ai pas fait depuis longtemps »…
La réalité est que je n’ai jamais véritablement pratiqué, hormis de rapides initiations (kitesurf en 2009 à Port-St-Louis-du-Rhône, surf en 2014 lors d’un voyage de presse à Seignosse, snowboard dans mon adolescence). Quant au paddle, c’est une catastrophe…
Alors oui, je sais, c’est clairement une hérésie !
Cela fait-il pour autant de moi un mauvais journaliste, ou cela m’enlève t-il toute légitimité ?
Je ne le pense pas, même si maîtriser techniquement le sport que l’on couvre est forcément un plus.
Mais je pense être plutôt bon dans ce que je fais, avec mes moyens et mes compétences.
Dans le cadre de nos magazines, mes collègues apportent leur vision trés pointue d’experts de leurs sports.
Pour nos sites web et réseaux sociaux, je pense quant à moi amener un oeil extérieur et créer une vulgarisation, qui a aussi ses atouts.
Les riders et acteurs du milieu ne m’ont jamais reproché, à ma connaissance, mon côté « non-pratiquant », et je les en remercie.
Merci également à mes employeurs de Nivéales Médias de m’avoir donné ma chance, en tant que stagiaire, pigiste puis journaliste salarié depuis 2018.
Ayant déboulé à 25 ans, de manière soudaine, dans le mileu des sports extrêmes, je dois désormais continuer à acquérir des connaissances techniques et à me montrer trés vigilant sur ce que je produis.
Mais je pense avoir des atouts, et je compte bien continuer à le montrer au travers de ma passion pour la glisse et pour le rédactionnel ! 🔥
Keep going on 👊
Crédit photo : Jean Souville / Défi Wind de Gruissan 2017
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